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Des vacances sans enfants ?

juil. 24, 2023

La tendance qui séduit de plus en plus de Français

Très populaire à l’étranger, le concept d’établissements exclusivement ou partiellement réservés aux adultes s’étend en France.


Une piscine d’eau turquoise avec vue sur la Méditerranée et la montagne corse, des chaises longues disposées à l’ombre d’une pergola, et même un petit bar d’extérieur pour prendre l’apéritif au coucher du soleil… Le tout avec la certitude de ne pas être dérangés par des enfants. La formule, proposée par Sabrina à ses locataires depuis 2016, est simple : les quatre chambres d’hôte qu’elle gère en Haute-Corse sont interdites aux mineurs. "N’y voyez surtout rien de tendancieux ! précise d’emblée la quinquagénaire en riant. Nous proposons simplement une expérience de voyage dans le calme et la tranquillité, sans hurlements d’enfants ou plongeons intempestifs dans la piscine."

Sur son site, le voyageur est averti dès la première ligne de description, qui précise que l’appart-hôtel "réservé aux adultes et proche de la plage" est un lieu parfait "pour un séjour en amoureux ou un voyage entre amis". A première vue étonnant, ce parti pris semble séduire la clientèle. "Beaucoup réservent ici justement parce qu’ils sont sûrs de ne pas trouver d’enfants et de se reposer au calme. Certains clients reviennent d’année en année uniquement pour cette raison", explique Sabrina. Alice, médecin généraliste, vient de tester l’expérience dans ces chambres d’hôte en Corse, et assume pleinement ce nouveau choix de vacances. "J’ai une vie à 100 à l’heure, les congés sont le seul moment de détente où je peux réellement décrocher avec mon bouquin au bord de l’eau. Je n’ai pas envie d’être dérangée par les enfants des autres."

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Depuis six ans, la trentenaire et son conjoint voyagent uniquement dans des établissements labellisés "adult only". En Tunisie, en Italie, ou encore en Espagne, le couple raconte avoir trouvé "sans aucun problème" des hôtels et locations réservés aux majeurs ou aux vacanciers âgés de plus de 13 ou 16 ans. "En France, c’est plus difficile, mais certains commencent à le proposer", souligne Alice. Jean-Pierre Mas, président du syndicat Les entreprises du voyage, confirme. "Très clairement, cette tendance se développe en France, sous l’influence notamment de la clientèle des pays anglo-saxons, où c’est très populaire. Cela reste encore marginal, mais il y a eu une petite accentuation du phénomène depuis le Covid", témoigne-t-il, évaluant à "environ 5 %" la part actuelle de demandes de réservation pour des établissements "sans enfants". D’autant que le phénomène ne concerne pas que les hôteliers indépendants : au Club Med, où des structures entièrement ou partiellement réservées aux adultes existent déjà depuis de nombreuses années, la responsable marketing produit Raphaëlle Chiapolino témoigne d’une "accélération de la demande" sur ce sujet. "Là où il existait historiquement de simples 'piscines zen' pour les adultes, nous développons désormais des 'espaces zen' avec une piscine, certes, mais aussi un bar, une salle de restaurant, voire des hébergements réservés aux adultes", explique-t-elle.

Sur la plateforme de l’agence de voyages Fram, les vacanciers peuvent même, depuis 2019, cocher le critère "adult only" pour affiner leur recherche de séjour, coincé entre les filtres "tout compris", "dernière minute", "voyage de noces" ou "thalasso". "Il y a un vrai public : depuis la pandémie, le nombre de demandes sur ce critère spécifique a augmenté de 20 à 25 %", assure à L’Express Cyrille Fradin, directeur général adjoint du groupe. Sur le site de l’agence FairMoove, créée en 2021, le même filtre est proposé aux voyageurs, sélectionné par "environ 5 %" de la clientèle. Selon le fondateur de la plateforme, Jean-Pierre Nadir, ce critère répond surtout à "une nouvelle logique de spécialisation de l’hôtellerie", au même titre que le développement d’établissements écoresponsables, axés sur la thalasso, les activités sportives extrêmes ou même la restauration vegan. "Il y a une demande, donc il y a une offre. Les hôtels ont compris qu’il fallait s’adapter", décrypte-t-il.


"Ils sont conquis !"

Dans ces structures, souvent réservées à une clientèle "haut de gamme", la piscine ornée de barrières et de toboggans multicolore est souvent remplacée par un "couloir de nage", le buffet illimité, par un restaurant plus discret avec piano-bar, et les activités familiales par des sorties "sport extrême" ou des formules spa. "On privilégie le calme, la tranquillité et le bien-être", confie, par exemple, Ann Zender, propriétaire de la Villa St. Maxime, à Saint-Paul-de-Vence (Alpes-Maritimes), dont les chambres sont réservées depuis 2005 aux clients âgés de plus de 13 ans. Le concept, qui séduisait jusqu’à présent une clientèle majoritairement étrangère, attire désormais des vacanciers français. "Avec le Covid, nous avons beaucoup moins de clients américains ou australiens, et de plus en plus de locaux qui semblent apprécier cette nouvelle manière de se reposer", témoigne-t-elle.

Même bilan pour Stuart et Sheila, propriétaires du château de Lacomté, un camping quatre étoiles situé en plein cœur du parc naturel régional des Causses du Quercy et décrété "sans enfants" depuis 2009. "On nous prédisait la faillite, nos voisins ou confrères pensaient que nous faisions une croix sur les trois quarts de la clientèle. Mais nous sommes quasiment toujours pleins", indique Stuart, ravi. D’origine britannique, le propriétaire s’étonne presque du peu d’établissements proposant ce critère de sélection sur le territoire français. "Au Royaume-Uni, 198 campings sont exclusivement réservés aux majeurs, et ils font le plein toute l’année, assure-t-il. Les Français ont encore un peu de mal avec l’idée de limiter l’accès de certains lieux de vacances aux enfants… Mais, une fois qu’ils ont testé, ils sont conquis !"


"On ose l’assumer"

Jean-Didier Urbain, sociologue spécialiste du tourisme et anthropologue, n’est pas surpris d’un tel succès. Il rappelle d’ailleurs que cette tendance du tourisme sans enfants est "bien plus vieille qu’on ne le pense". "Dès le début des années 2000, la contrainte physique liée au huis clos des grands resorts ou des bateaux de croisière a entraîné la création d’espaces et d’offres d’animation dédiés aux enfants, ou réservés aux parents, analyse-t-il. Au fil du temps, ce phénomène a pris de l’ampleur. Ce qui a changé en 2023, c’est qu’on ose l’assumer, et qu’il existe désormais un marché spécifique pour cela." Le sociologue estime ainsi que les récents débats autour de la parentalité, de la charge mentale liée à l’éducation des enfants ou de la place de l’enfant dans le couple auraient largement contribué "à légitimer ce désir de vacances entre adultes, auparavant inavouable".

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"On va dans le sens d’une société portée par la parcellisation : au sein même de la structure familiale, le couple est désormais considéré comme une cellule à part entière et indépendante, qui nécessite un temps propre. Il existait une norme sociale qui empêchait ce type d’égoïsme amoureux, qui tend à disparaître." En parallèle, l’anthropologue observe une lente acceptation de la figure du couple sans enfants, qui revendique désormais "entièrement sa place et son droit à la reconnaissance", y compris dans l’espace public et les lieux de vacances. "Le tourisme de masse, où l’on agrégeait tous les modèles familiaux dans le même mouvement, n’a plus sa place, et ce type d’offres spécialisées tend donc à se multiplier", résume-t-il. Pour le sociologue Jean Viard, le concept des vacances sans enfants ne vient pas pour autant remplacer le modèle traditionnel des congés familiaux. "C’est un produit nouveau et malin, mais il ne faut pas oublier que de 70 à 80 % des vacances restent intrafamiliales", nuance-t-il.


"Certains voient ça comme une discrimination"

En Corse, Sabrina admet que certains clients "tiquent un peu" sur sa proposition de chambres d’hôte réservées aux adultes. "Certains voient ça comme une discrimination, d’autres tentent quand même de réserver en famille, alors que notre politique est inscrite noir sur blanc et extrêmement claire… C’est rare, mais il nous arrive d’entendre des petites réflexions", raconte-t-elle. "La France est un pays à la politique encore très familialiste et nataliste, dans lequel le regard porté sur les couples qui ne souhaitent pas avoir d’enfant ni passer du temps avec ceux des autres, évolue très lentement, analyse Charlotte Debest, sociologue et auteure de l’essai Le Choix d’une vie sans enfant (Presses universitaires de Rennes, 2014). Il existe un discours qui encourage véritablement la natalité, qui tente de démontrer qu’il est possible de tout faire avec des enfants : travailler, voire télétravailler, se reposer, voyager… Il peut donc être compliqué d’assumer, de manière explicite, qu’il y a des endroits où les enfants ne sont pas les bienvenus."

D’un point de vue légal, l’avocate en droit du tourisme et maître de conférences à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne Laurence Jégouzo rappelle d’ailleurs qu’un hôtelier n’a pas le droit de refuser l’entrée de son établissement aux familles accompagnées d’enfants. Le Code pénal reconnaît en effet comme une discrimination toute "distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique […], de leur âge". Cette discrimination, lorsqu’elle consiste "à entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque", peut même être punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. "De façon générale et indépendamment de cette question, pour éviter toute poursuite, il incombe donc aux hôteliers de mettre à disposition du client une information claire et sans équivoque sur le sujet, de sorte que ce dernier en soit mis au courant avant la réservation et avant la signature du contrat, pour lui laisser le choix de contracter ou non", précise Mᵉ Jégouzo.

 

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L’accueil en chambres d’hôtes : une activité reconnue L’offre d’hébergement sous forme de chambres d’hôtes connaît un important développement depuis de nombreuses années sans que cette catégorie d’accueil touristique ait été définie par les textes avant la parution du Code du tourisme. Les chambres d’hôtes bénéficient enfin d’une définition législative. Le développement des chambres d’hôtes naît dans les années 1950, période où la France se remet des dégâts causés par la Deuxième Guerre mondiale et où de nombreux citadins recherchent des vacances peu coûteuses. Parallèlement, le monde agricole, touché par le développement de l’industrialisation, est sinistré et doit lutter contre l’exode rural ; de nombreux bâtiments d’habitation sont devenus vacants, et les chambres d’hôtes apparaissent aussi comme un moyen de faire face aux difficultés économiques. En 1952, le rapport général de la Commission de modernisation du tourisme officialise la formule des chambres d’hôtes et préconise leur généralisation à travers la France. Le ministère de l’Agriculture accorde alors des subventions réservées essentiellement aux agriculteurs tandis que le Crédit agricole et le Crédit hôtelier octroient les prêts. Mais ce n’est véritablement qu’à partir des années 1980 que se développe de façon exponentielle le nombre des chambres d’hôtes, moyen d’hébergement fortement privilégié par la clientèle étrangère et française. C’est l’authenticité de l’accueil, l’hospitalité, la mise en valeur des terroirs et de l’environnement qui font le succès des chambres d’hôtes et des gîtes de France. Ce courant a également permis de contribuer au développement local et à l’aménagement du territoire. Il devenait alors difficile aux pouvoirs publics de laisser cette activité se développer sans encadrement juridique alors qu’en 2005, la consommation touristique en France s’élevait à 108,11 milliards d’euros et que le tourisme rural en représentait ainsi 28 % des nuitées. Il est essentiellement non marchand et se caractérise par une offre atomisée qui s’organise cependant peu à peu et se professionnalise. Il existe trois catégories d’hébergement en espace rural : les meublés de tourisme, les chambres d’hôtes et les gîtes ruraux. De nombreuses actions avaient déjà été engagées ces dernières années en faveur du tourisme rural ; elles s’inscrivaient dans le cadre de politiques interministérielles menées notamment avec les ministères chargés de l’Agriculture, de l’Écologie et du Développement durable, de l’Aménagement du territoire, en partenariat avec la Conférence permanente du tourisme rural. Ainsi, jusqu’à l’intervention du législateur, il s’agissait d’une appellation d’usage relevant de chartes et de labels proposés par les organisations professionnelles de l’hébergement touristique qui, grâce à l’attribution d’un nombre d’épis, éclairaient le consommateur sur le niveau de confort proposé. Or, lorsque ces chambres d’hôtes n’étaient pas classées, aucun contrôle qualitatif ne pouvait être fait sur ce type d’hébergement sauf par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) lorsqu’elles faisaient l’objet de publicité ou d’annonce. Face au développement de ce mode d’hébergement concurrençant le secteur hôtelier — et notamment la petite hôtellerie en raison des prix pratiqués — il était devenu nécessaire de légiférer, tout en gardant une certaine flexibilité pour l’organisation de cette activité. Les nouvelles dispositions du Code du tourisme répondent ainsi à un triple objectif : transparence de ce secteur, rétablissement d’une concurrence loyale, cohérence des réglementations applicables, notamment en matière de sécurité incendie ou dans le domaine de l’hygiène et de la salubrité. Une définition législative La loi du 14 avril 2006 portant diverses dispositions relatives au tourisme (1) a donc créé plusieurs articles dans le Code du tourisme quant à la définition des chambres d’hôtes(2), dont l’un précise que « les chambres d’hôtes sont des chambres meublées situées chez l’habitant en vue d’accueillir des touristes, à titre onéreux, pour une ou plusieurs nuitées, assorties de prestations (3) ». La notion de chambres d’hôtes recouvre donc l’ensemble des chambres situées dans des locaux appartenant au propriétaire. Toutefois, les locaux peuvent également se trouver à proximité de l’habitation principale du propriétaire (4). La définition retenue par la loi renvoie à un décret simple la détermination d es conditions minimales d’équipement, du nombre maximum de chambres ou encore des modalités de déclaration à remplir en mairie pour les loueurs de chambres d’hôtes. L’objectif de ce texte, non encore publié mais qui a fait l’objet d’une concertation avec les fédérations professionnelles, est de rechercher une meilleure équité avec les autres modes d’hébergement — notamment l’hôtellerie traditionnelle — et d’améliorer la protection du consommateur tout en conservant le caractère familial et convivial de ce mode d’hébergement. Il doit également définir les prestations qui pourront être fournies en chambre d’hôtes. Cette définition législative s’accompagne d’une déclaration en mairie : « Toute personne qui offre à la location une ou plusieurs chambres d’hôtes doit en avoir préalablement fait la déclaration auprès du maire du lieu de l’habitation (5). » Le décret simple doit, là aussi, préciser les modalités de cette déclaration, l’objectif étant à la fois de pouvoir contrôler cette activité et de lutter contre la concurrence déloyale, mais également de pouvoir disposer d’éléments statistiques sur son développement tout en facilitant la perception de la taxe de séjour. Une inscription au registre du commerce ? La principale question posée par les propriétaires de chambres d’hôtes est de savoir s’ils doivent s’inscrire au registre du commerce dans le cadre de cette activité. Le Code de commerce(6) précise que « sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle ». Ce sont donc bien les notions d’acte courant et d’habitude qui dominent dans cette définition. Sont ainsi concernés les loueurs qui exerceront cette activité à titre habituel avec recherche de profits et qui en feront une véritable profession. Ceux pour qui cette activité viendra en complément à une activité agricole constituent une autre catégorie et seront dès lors soumis à des dispositions particulières. Le décret d’application devrait paraître dans les prochaines semaines et supprimera les dernières zones d’ombre quant à l’exercice de cette activité appelée à poursuivre son fort développement dans les années à venir. Les nouvelles dispositions du Code du tourisme répondent à un triple objectif : transparence du secteur, rétablissement d’une concurrence loyale et cohérence des réglementations applicables. État des lieux Les chambres d’hôtes ont progressé de 23 % en 2005 par rapport à 2001 (chiffres de la Direction du tourisme 2006), et on estime aujourd’hui à environ 31 000 le nombre de chambres d’hôtes existant. Toutefois, ce chiffre fourni par les trois principales fédérations nationales ne représenterait qu’une faible partie du phénomène, puisque les propriétaires de ces hébergements ne sont pas tenus d’adhérer à ces fédérations. Ces organismes professionnels structurent et coordonnent aux niveaux national et local l’activité de la location touristique. Ainsi, certains gîtes ruraux et chambres d’hôtes bénéficient de labels attribués par des associations : Gîtes de France, Clévacances, Accueil Paysan, Fleurs de soleil ou encore Bed and Breakfast. Laurence Jégouzo Maître de conférence à l’Université Paris I, Panthéon-Sorbonne (IREST) Directeur du Master II droit du tourisme (1) Loi n° 2006-437 du 14 avril 2006, JO du 15, p. 5693 ; cf. T&D n° 78/2006, p. 6. (2) Art. L. 324-3 à L. 324-5. (3) Art. L. 324-3. (4) B. Khiari et H. Tanguy, rapport n° 227, 28 février 2006, Commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat. (5) Art. L. 324-4. (6) Art. L. 121-1 et L. 121-3.
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